Histoire du village

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes BaillolBayllol (1098) ; Ballul (1111) ; Balliul (1119) ; Bailol (1136) ; Bailloil (1156) ; Balol et Balel (1167) ; Ballol (1180) ; De Bailleolis (1194) ; Balleolum (xiie siècle) ; Bailleus (1210) ; Bailluel monsignor Bertoul (1230) ; Bailliolum (1237) ; Baillouel (1263) ; Bailloeus (1278) ; Baillolium (1290) ; Ballolium (1290) ; Bailleolum (1291) ; Baiolum (1298) ; Bailloel et Bailloeus (xiiie siècle) ; Balloel monseigneur Bertoul (vers 1304) ; Balliu (1360) ; Bailloel sire Bertoul (1433) ; Bailleul le Bertoul (xve siècle) ; Baillueul Sire Bertoul (1565) ; Bailloeul Sierebercoul (1720) ; Bailleul sur Bertoul (1720) ; Bailleul la Liberté (1793). Ce toponyme est issu du latin balliculum (« palissade »), ou d'un mot de base baculum (« bâton ») et le suffixe diminutif -eolum de présence. Dans les deux cas, la ville a été nommée d'après la palissade qui l'entourait.

Le déterminant complémentaire fait référence à un des seigneurs de Bailleul, mentionné sur des documents sous les formes « Bertulphus, dominus de Bailliolo, miles » en 1237, « Bertouls, sires de Bailloel » en 1240.

Durant la révolution française, la commune porte le nom de Bailleul-la-Liberté.

L'orthographe actuelle officielle du nom de la commune est Bailleul-Sir-Berthoult puisqu'elle figure ainsi  au tableau de recensement de la population de l'INSEE (circulaire du 15 mai 1884 actualisée en 1946). L'orthographe erronée de "Sire" pourrait être liée à l'époque révolutionnaire car elle figure très ponctuellement sur les registres paroissiaux de 1772 à 1790 mais est brusquement systématisée à partir du 10 septembre 1792. "Sir" est ensuite employé sur les registres d'état-civil de 1819 à 1825, de 1860 à 1862, puis conjointement avec "Sire" à partir de 1879; une succession semblable se retrouve dans les autres documents municipaux.

Circonscriptions d'ancien Régime

Bailleul-Sire-Bertoult, en 1789, faisait partie de la gouvernance d'Arras et avait une coutume locale rédigée en 1507 suivant la coutume d'Artois.

Son église paroissiale, diocèse d'Arras, doyenné d'Hénin-Liétard, district d'Arieux-en-Gobelle, était consacrée à saint Jean-Baptiste; l'abbé de Saint-Vaast.

En 1613, Alexandre le Blancq, écuyer, seigneur de Meurchin, de Bailleul-sir-Berthoult et de Langlé, fils d'Alexandre le Blancq, qui a été fait chevalier récemment, et dont plusieurs ancêtres ont également été créés chevaliers, en raison des grands services qu'ils ont rendus, a été, pour ces motifs et du fait des services qu'il a lui-même rendus, créé chevalier par lettres données à Bruxelles.

L'école

Le conseil municipal décide, le 20 juin 1849, de construire une école. Cette autorisation est signée par Napoléon III. Fut ensuite entreprise la construction d'une école de filles en 1861. Les travaux sont assurés par Célestin Humez de Neuvireuil pour la somme de 9860 F. de l'époque.
Cette école deviendra communale le 3 janvier 1863. Le 20 novembre 1904, Marie-Anne Delahaye fait don à la commune d'une parcelle de terrain de dix ares avec une grange pour la construction d'une classe enfantine.

Première Guerre mondiale

Le village est considéré comme détruit à la fin de la Première Guerre mondiale et a été décoré de la croix de guerre 1914-1918, le 23 septembre 1920.